Pré-ménopause : cette phase de transition dont on ne parle (presque) jamais
- Audrey Laye

- 19 sept.
- 2 min de lecture
Salut et bienvenue ici. Aujourd’hui, j’ai envie d’aborder un sujet que je considère comme essentiel, et qui le sera peut-être aussi pour toi si tu me lis : la pré-ménopause (ou périménopause, appelle ça comme tu veux).

C’est une période de transition, parfois inconfortable, où l’on se sent différente. On navigue entre celle que l’on était et celle que l’on devient. Peut-être que tu te reconnais dans certains signes :
ces 2-3 kilos en plus,
des cheveux qui tombent un peu plus,
des nuits compliquées,
une libido en berne,
une hypersensibilité qui fait pleurer pour un rien ou exploser de colère.
Et pourtant, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg : on ne parle pas de 5 symptômes… mais de 35 ! Bouffées de chaleur, insomnie, anxiété, douleurs articulaires, vertiges, sécheresse de la peau, perte de mémoire, saignements irréguliers… la liste est longue.
Avant, on n’en parlait pas
Il y a 20 ans, la ménopause était évoquée, mais pas cette étape qui la précède. On rangeait les femmes dans des cases : « hystériques », « dépressives », « borderline ». Alors qu’en réalité, elles traversaient simplement la pré-ménopause.
Aujourd’hui, on commence enfin à briser ce silence. Et c’est une bonne nouvelle, car être informée permet d’anticiper et de mieux vivre cette transition. On peut adapter son mode de vie, pratiquer du sport, prendre soin de son corps et surtout de son mental.
Comprendre pour mieux vivre
Cette période met en lumière nos émotions : colères, tristesses, idées noires… Mais si on prend du recul, ce sont aussi des signaux précieux. Ils nous indiquent quand une situation ne respecte pas nos valeurs, quand il est temps de dire « non », ou au contraire d’oser davantage.
Et malgré les symptômes physiques, beaucoup de femmes réalisent à ce moment-là qu’elles s’assument enfin : plus tranchées, plus sincères, plus alignées avec elles-mêmes. Oui, on change, mais on se redécouvre aussi.
Des outils pour traverser cette phase
Bien sûr, il existe des compléments alimentaires ou des solutions médicales. Mais j’aimerais te parler d’un outil puissant que j’expérimente et transmets : le journaling.
Écrire permet de :
mettre un mot sur ce que l’on traverse,
prendre du recul,
comprendre ses émotions,
anticiper ou gérer un conflit,
redonner du sens à son quotidien,
se fixer de nouveaux objectifs.
C’est un véritable outil de transformation, qui aide à garder confiance et estime de soi pendant cette période de bouleversements.
Finalement, une aventure de vie
La pré-ménopause n’est pas qu’une suite de désagréments. C’est une étape où l’on apprend à écouter son corps et ses émotions, à s’assumer davantage et à oser être soi. Oui, c’est complexe. Mais c’est aussi une aventure intérieure qui ouvre la porte à une nouvelle version de nous-mêmes.
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Bises !
Audrey



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