Bonjour !

J’ai toujours aimé écrire. Sans attente, sans objectif, simplement pour le plaisir. À l’adolescence, je m’amusais à inventer des poèmes, puis peu à peu des histoires. Je les partageais parfois avec mes proches. Je me souviens encore d’un poème que j’avais glissé dans une enveloppe destinée à mon père… L’enveloppe est restée coincée des années entre deux livres avant de disparaître.

Avec le temps, j’ai laissé l’écriture de côté pour consacrer davantage de moments à la peinture. Ce qui me portait alors, c’était cette possibilité de mettre en images des émotions, des ressentis, des sentiments. Je peignais quand j’avais le cœur lourd, mais aussi lorsque la vie me dépassait. Je transformais le brouillard en couleurs, le flou en traits nets, la tristesse en rose. Je ne cherchais pas à donner une bonne impression, simplement à traduire ce qui me traversait.

Puis, un jour, l’écriture est revenue. Par hasard. En passant devant une librairie, je me suis arrêtée sur un cahier qui me plaisait, pour son esthétique seulement. Mais en l’ouvrant, je me suis rappelée le plaisir que j’avais à écrire. Alors j’ai recommencé. J’ai aligné des mots, des rimes, j’ai transformé le quotidien d’une mère de famille un peu mélancolique en métaphores.

Je ne sais pas si tu es comme moi, mais j’adore prendre un café dans un bistrot le matin. C’est d’ailleurs un matin, devant un café chaud, que j’ai rencontré un poète. Nous avons échangé quelques mots à propos de ses écrits, du slam. De fil en aiguille, il m’a proposé de lui faire lire mes textes… puis de m’inscrire à mes premières scènes de slam parisiennes.

Bien sûr, pendant ce temps, la vie suivait son cours, avec ses hauts et ses bas. Je continuais à noircir des pages : mes doutes, mes peines, mes grandes décisions. Sans le savoir, je pratiquais déjà ce qu’on appelle aujourd’hui le journaling. Ces cahiers s’accumulaient, véritables témoins de mes émotions, de mes questionnements et de mes avancées.

Parallèlement, je travaillais comme commerciale. Curieuse et avide d’apprendre, je me suis intéressée au développement personnel. Je me suis formée à la PNL, puis au coaching de couple, enchaînant les formations jusqu’à me lancer à mon compte. Et là encore, le journaling est resté mon outil de prédilection : parce que je le pratiquais moi-même depuis des années, je savais combien il pouvait être libérateur et puissant.

Aujourd’hui, je ne coache plus vraiment comme avant. Mais j’accompagne autrement. J’invite ceux que je rencontre à prendre un simple cahier et à écrire, pour déposer ce qui les traverse. Car tout vient de soi : même dans les périodes les plus compliquées, nous avons en nous les ressources nécessaires pour avancer… à condition de prendre le temps de s’écouter. Ou plutôt, de se lire.

Bienvenue dans mon univers : celui du journaling.

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