Prendre une décision en période de transition : guide pour les femmes overthinkers et hypersensibles
- Audrey Laye

- 14 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 sept.
Prendre une décision, pour une femme en période de transition, c’est tout sauf simple. Transition pro, amoureuse, hormonale (coucou la pré-ménopause 👋)… chaque étape de vie ressemble à un tour de montagnes russes émotionnelles. De la jeune femme à la mère, de la femme pré-ménopausée à la grand-mère, on découvre vite que la vie n’est pas linéaire — et la vie émotionnelle encore moins.
Le souci ? Quand tout bouge, on ne sait plus toujours ce qu’on veut. Nos projets changent, nos objectifs aussi, notre regard sur la vie évolue… Bref, la boussole interne a parfois tendance à tourner en rond. Résultat : impossible de choisir. Et si, finalement, cette indécision faisait aussi partie de notre charme ? Parce qu’une femme multiple, complexe et hésitante… ça reste une femme passionnante.

Pourquoi est-ce si dur de choisir ?
Spoiler : ça ne date pas d’hier. Moi, j’ai toujours eu du mal à trancher. De la paire de chaussures au film Netflix, du job salarié à l’entreprenariat, du repas du soir au petit-déj… choisir, c’est galère. Peut-être parce qu’on a peur de se tromper. En fait, ce n’est pas tant la décision qui fait peur, mais la conséquence. La culpabilité, la colère, la déception : merci, mais non merci.
Ma méthode (toute bête mais efficace) : le journaling
Dans mon petit carnet, j’ai trouvé une technique qui m’aide vraiment.
Note ton besoin : pourquoi dois-tu choisir ?
Liste les options qui s’offrent à toi.
Pour chaque option, demande-toi : qu’est-ce que je ressentirais si je choisis ça ?
Écris la conséquence possible.
Regarde-toi bien en face : suis-je prête à assumer ?
Si oui → fonce, c’est la bonne décision.Si tu doutes → tu manques peut-être d’infos, creuse un peu.Si non → tourne la page, la décision est déjà prise.
Le piège du trop de choix (coucou les pots de confiture 🫙)
Tu connais cette étude de Shéna Iyengar et Marc Lepper ? Avec 24 pots de confiture, tout le monde regarde mais personne n’achète. Avec 6 pots, moins de curieux, mais plus de ventes. Conclusion : moins, c’est plus. Et c’est pareil pour nous. Devant 30 paires de chaussures, on repart souvent les mains vides. Avec 3, hop, le choix est vite fait.
Moralité : rétrécis ton champ d’action. Fais du tri. Clarifie ton chemin. Aligne-toi avec toi-même, tes valeurs, tes priorités.
En résumé
La transition, comme le dit Jung, c’est ce passage entre celle que tu étais hier et celle que tu seras demain. Et si le choix fait mal à la tête, rappelle-toi : ne pas choisir est déjà un choix.
Alors, prends ton carnet, mets-y noir sur blanc tes options, tes ressentis, tes conséquences… et laisse la clarté émerger.
Bises d’une femme overthinker, hypersensible, en pleine transition (et en prime, pré-ménopausée).



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